L'appareil s'est écrasé alors qu'il effectuait une mission de reconnaissance au-dessus d'une zone de l'est de la RDC, le Nord-Kivu, où de violents combats opposaient depuis la veille l'armée congolaise aux rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars"). Les forces armées de la RDC ont rapidement accusé les rebelles d'avoir abattu l'appareil. Le M23 a démenti, en accusant au contraire l'armée d'être responsable du crash. La mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco), qui a retrouvé les débris du Puma et ramené à sa base de Goma les corps de ses Casques bleus (six Pakistanais, un Russe et un Serbe), ne s'est pas prononcée. Mais au siège des Nations unies à New York, le porte-parole d'Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, a indiqué qu'une "enquête de l'ONU était en cours" avec l'envoi d'une équipe qui "travaillera en coopération avec le gouvernement congolais". La Monusco "poursuit également (sa mission) de reconnaissance de la zone (...) et de surveillance des activités de groupes armés", a dit le porte-parole. Sans directement montrer du doigt les rebelles du M23, M. Dujarric a dit lors de son point presse que M. Guterres était "profondément préoccupé par la résurgence des activités du M23 sur la zone frontalière entre la RDC, le Rwanda et l'Ouganda". Ce crash est survenu alors que l'armée congolaise, après plusieurs mois de soupçons et des décennies de relations de méfiance, venait d'accuser le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, affirmant même avoir capturé deux militaires rwandais lundi dans la région des combats, dans le territoire de Rutshuru, frontalier de l'Ouganda.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.