Aujourd'hui âgé de 54 ans, il a été condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Cette peine a été confirmée en appel en 2003. Il est considéré comme le coordinateur de la vague de six attentats ayant frappé la France en 1995, revendiqués par le Groupe islamique armé (GIA) algérien, qui reprochait à la France son "soutien" au régime d'Alger. Il avait été arrêté et incarcéré en novembre 1995. Boualem Bensaïd a été reconnu coupable d'avoir posé les bombes ayant explosé dans la ligne de transport RER B, station Saint-Michel en plein centre de Paris (25 juillet 1995, huit morts, 150 blessés) et près du métro Maison-Blanche (6 octobre, 18 blessés), ainsi que d'avoir participé à la préparation de l'attentat du RER C au Musée d'Orsay (17 octobre, 30 blessés). Durant l'audience, il avait tout contesté, tant sa participation aux attentats que son appartenance au GIA. "M. Bensaïd a purgé sa peine et n'aspire plus qu'à retrouver les siens et l'Algérie", avait déclaré à l'AFP son avocat, Bérenger Tourné, avant la décision négative de la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris. Le ministère de l'Intérieur avait indiqué à l'AFP que l'interdiction définitive du territoire français prononcée en 1999 contre M. Bensaïd aurait été "mise à exécution" en cas de remise en liberté.
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