"Le Parlement évidemment mérite d'être parfaitement informé" et "le gouvernement organisera un débat sur la base de l'article 50-1 sur ce sujet extrêmement important", a déclaré le Premier ministre, s'exprimant au Sénat. Aux termes de la Constitution, ce débat peut, si le gouvernement le décide, faire l'objet d'un vote sans engager la responsabilité de l'exécutif. A deux mois de la présidentielle, l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali par la junte au pouvoir a mis au coeur de la campagne la question de la présence des forces armées dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Admettant que "la situation au Mali et au Sahel en général est extrêmement préoccupante", M. Castex a de nouveau plaidé pour "la recherche d'une réponse multilatérale avec les États africains principalement concernés". "Ce n'est pas simplement un problème franco-malien, c'est un problème du Mali dans la lutte contre le terrorisme international", a insisté le Premier ministre. Les autorités maliennes, dominées par les militaires qui se sont emparés du pouvoir en août 2020, ont décidé lundi d'expulser l'ambassadeur de France. En réaction, Paris a annoncé vouloir discuter dans les deux semaines avec ses partenaires européens du devenir de la présence militaire européenne dans ce pays. La France y est engagée depuis 2013, notamment avec la force Barkhane, pour lutter contre le terrorisme.
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