Les six soldats ont été tués lors des combats entre les forces de sécurité et les assaillants qui avaient attaqué le palais du gouvernement où se tenait un conseil des ministres extraordinaire en présence du chef de l'Etat. Ce responsable militaire n'a pas dit si les morts appartenaient aux forces loyales aux autorités ou aux rebelles. Les auteurs de cette tentative de coup d'Etat et leurs motivations ne sont toujours pas connus. L'état-major a mis sur pied une commission pour enquêter, a ajouté le même responsable militaire. Le président Embalo, ancien général au pouvoir depuis 2020, a déclaré mardi soir devant la presse que le coup de force avait fait de nombreux morts, sans préciser leur nombre, ni leur identité. Il s'est contenté de lier les faits à l'action qu'il dit avoir engagée contre le trafic de drogue et la corruption. M. Embalo, 49 ans, est sorti indemne du palais du gouvernement, théâtre d'échanges de tirs nourris pendant plusieurs heures. La Guinée-Bissau, une petite nation d'environ deux millions d'habitants, frontalière du Sénégal et de la Guinée, est abonnée aux coups de force. Depuis son indépendance du Portugal en 1974, elle a connu quatre putsch (le dernier en 2012), une kyrielle de tentatives de coup d'Etat et une valse des gouvernements.
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