Il convient de procéder à "un cessez-le-feu durable" et de lancer "un processus national de dialogue et de réconciliation crédible et inclusif", a-t-il souligné dans un communiqué. Evoquant un récent entretien avec le Premier ministre Abiy Ahmed, Antonio Guterres souligne qu'il attend maintenant "une amélioration significative de l'accès humanitaire à toutes les zones touchées par un an de conflit". Ces derniers mois, l'ONU s'est à maintes reprises plainte du blocus imposé à la région du Tigré, empêchant l'arrivée d'aide humanitaire à ses six millions d'habitants. Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti qui a dirigé de fait l'Ethiopie durant près de 30 ans, a pris les armes depuis qu'Abiy Ahmed a envoyé en novembre 2020 l'armée fédérale au Tigré pour en destituer les autorités régionales, issues du TPLF, qui contestaient son autorité et qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires.
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