Agé de 30 ans, Amir Aman Kiyaro avait été arrêté à Addis Abeba fin novembre, alors que l'Ethiopie était sous état d'urgence - lequel a été levé en février - en raison du conflit avec les rebelles de la région du Tigré. Selon AP, la Cour suprême d'Ethiopie a confirmé un jugement ordonnant sa libération sous caution. Celle-ci a été fixée à l'équivalent d'environ 1.170 dollars, selon son avocat. "Nous sommes soulagés que le journaliste Amir Aman Kiyaro ait été libéré sous caution et ait retrouvé sa famille", a déclaré Julie Pace, rédactrice en chef d'AP, dans un communiqué envoyé à l'AFP. "Dans le même temps, nous sommes consternés qu'il soit toujours l'objet d'une enquête. Nous exhortons, dans les termes les plus forts, les autorités éthiopiennes, à abandonner leurs accusations infondées contre Amir, un journaliste indépendant visé en raison de son travail", ajoute-t-elle. L'état d'urgence national, décrété en novembre 2021 par le gouvernement fédéral alors que les rebelles du TPLF affirmaient marcher sur Addis Abeba, a imposé de sévères restrictions aux journalistes travaillant en Ethiopie. La police accuse Amir Aman Kiyaro d'avoir enfreint les lois sur l'état d'urgence en cherchant à diffuser de la "propagande" sur le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et son allié, l'Armée de libération oromo (OLA), qui combattent les forces gouvernementales, infraction punissable de sept à 15 ans de prison.
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