Les crocs élimés par le Covid et onze absences, les Lions ont mollement mâchouillé les "Warriors" avant de les croquer sur un penalty consécutif à une main de Kelvin Madzongwe sur une frappe de Pape Gueye.
Le milieu de terrain du FC Platinium a eu du mal à l'avaler, furieux et désespéré à la fois, mimant qu'il avait les bras le long du corps.
Mais l'arbitrage vidéo a confirmé la sanction, et Sadio Mané n'a pas raté l'occasion d'un contrepied parfait pour éviter aux siens des débuts ratés (90e+7).
Même privés de onze joueurs,les Lions avaient de la marge, théoriquement, pour digérer les Zimbabwéens.
Il leur manquait certes leurs deux premiers gardiens, Édouard Mendy et Alfred Gomis, ou leur chef de défense, Kalidou Koulibaly.
Mais la défense n'a pas été beaucoup sollicitée, et Seny Dieng, de Queens Park Rangers, le troisième gardien, a assuré.
Et puis le Zimbabwe aussi a des soucis, arrivé à la CAN sans deux de ses vedettes, Marsall Munetsi (Stade de Reims) et Marvelous Nakamba (Aston Villa), blessés, et avec le Lyonnais Tino Kadewere sur le banc.
C'est en attaque que le Sénégal n'a pas montré le jeu d'un prétendant au titre, dans les montagnes du pays Bamiléké (Bafoussam est à 1500 m d'altitude).
Les Lions ont eu les meilleurs occasions, mais se sont montrés trop maladroits devant la surface et une défense zimbabwéenne bien organisée.
Ils ont eu trop tendance à s'en remettre systématiquement à la star Sadio Mané.
A titre d'illustration, sur un des rares temps forts du Sénégal, avant la pause, Idrissa Gueye a poussé trop son ballon (38e), Keita Baldé a tiré trop mou (42e) et Mané sur le gardien (45e+1) Petros Mhari, bon tout le match mais impuissant sur son penalty.
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