"Nous exhortons le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener son pays à la démocratie", a-t-elle affirmé. "Une transition de cinq ans n'est pas dans leur intérêt et prolonge la douleur du peuple", a ajouté la diplomate américaine en réclamant des élections "libres et équitables" et "transparentes". "Nous saluons les actions fortes prises par la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) le 9 janvier en faveur de la démocratie et de la stabilité", a aussi dit Linda Thomas-Greenfield, en référence aux nouvelles sanctions inédites (fermeture de frontières, mesures économiques...) prises par cet organisme régional. Dans la nuit de lundi à mardi, le département d'Etat américain avait publié un communiqué avec les mêmes termes, soulignant que les Etats-Unis partageaient "la grande déception" de la Cédéao face "au manque d'action ou de progrès pour organiser des élections" au Mali. "Nous soutenons la décision de la Cédéao d'imposer des sanctions économiques et financières supplémentaires pour exhorter le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener son pays à la démocratie", avait précisé dans son communiqué le porte-parole du Département d'Etat, Ned Price. La junte au pouvoir à Bamako a appelé les Maliens à manifester vendredi contre les sanctions imposées par l'organisation des Etats ouest-africains, tout en se disant ouverte au dialogue.
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