Les cas ont été recensés dans le comté rural d'Isiolo, à environ 270 km au nord de la capitale Nairobi. "Nous avons un mort de plus que les trois que nous avions signalés auparavant", a déclaré à l'AFP Patrick Amoth, le directeur général du ministère de la Santé. Il n'existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune, une maladie hémorragique transmise par des moustiques infectés et que l'on trouve dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine. Elle est transmise par les mêmes moustiques porteurs des virus Zika ou de la dengue. Le Kenya, qui n'a pas connu de flambée de fièvre jaune depuis les années 1990, a détecté le 12 janvier son premier cas depuis des décennies. Jusqu'à la semaine dernière, 15 patients présentant des symptômes de fièvre, de jaunisse et des courbatures ont été placés à l'isolement. Un quart du Kenya - qui continue de faire face à la pandémie de Covid-19 ainsi qu'à une sécheresse d'ampleur dans le Nord, incluant Isiolo - est considéré comme à haut risque de propagation de la fièvre jaune, a expliqué M. Amoth. La vaccination contre la fièvre jaune est demandée pour les voyageurs effectuant des safaris dans le pays.
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