Mercredi soir, un communiqué du gouvernement burkinabè indiquait qu'après trois de semaines de "concertations", M. Kaboré allait regagner son domicile dans la capitale. "Toutefois le gouvernement rassure que des mesures sont prises pour garantir sa sécurité", ajoute le texte. Jeudi matin, quelques militaires entouraient la résidence de M. Kaboré où des badauds tentaient d'apercevoir l'ancien président, selon un journaliste de l'AFP. Dans l'après-midi, dans un communiqué, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) s'est félicité de cette décision et exprimé "sa gratitude à tous ceux (...) qui se sont mobilisés pour sa libération". "Cependant, des constats que nous faisons, cette libération n'est pas totale dans la mesure où le Président subit toujours des restrictions de liberté", poursuit le texte qui appelle les autorités à la "libération sans conditions" de l'ancien chef de l'Etat. Accusé de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015, M. Kaboré a été renversé le 24 janvier par une junte militaire conduite par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, aujourd'hui chef de l'Etat. Il était placé depuis en résidence surveillée à Ouagadougou, dans des "conditions de plus en plus durcies", selon le MPP qui avait affirmé qu'elles s'apparentaient à une "détention". Sa libération a été réclamée par la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) mais aussi de l'ONU et de l'Union africaine.
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