Ces combats ont opposé des éléments de deux groupes armés maï-maï (terme désignant des milices d'autodéfense à caractère communautaire), l'un commandé par un certain Hercule, l'autre dirigé par un homme se faisant appeler Mitterrand, a précisé à l'AFP Modeste Ngimbi, administrateur du territoire de Kabambare (jouxtant le Sud-Kivu), interrogé depuis Bukavu. "Le bilan en notre possession fait état de 14 morts, enregistrés des deux côtés, ainsi que d'un déplacement massif de population" vers des localités voisines du lieu des affrontements, a-t-il ajouté. Une réunion de coordination humanitaire consacrée à la situation dans le territoire de Kabambare s'est tenue en début de semaine à Kabambare-centre, le chef-lieu. Un participant a confirmé sous couvert d'anonymat ce bilan de trois jours de combats, de samedi dernier à lundi, précisant que deux des 14 morts étaient des combattants, les autres des civils. Des viols, tortures, pillages et destructions de biens ont également été signalés, ainsi que la présence d'enfants dans les rangs des groupes armés. Selon lui, la situation sécuritaire s'est dégradée depuis décembre dernier dans cette région où s'observe une lutte de pouvoir entre communautés, notamment pour le contrôle de mines d'or.
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