Après les attaques contre les villages de Kyaram, Gyambau, Dungur, Kukawa et Shuwaka, "le nombre de personnes déplacées internes s'élèverait à plus de 4.800, dont une majorité de femmes et d'enfants", a déclaré Nneka Ikem Anibeze, porte-parole de la ministre nigériane des Affaires humanitaires, Sadiya Umar Farouq. La ministre a annoncé de son côté avoir ordonné l'envoi immédiat des produits de première nécessité, dont de la nourriture, de l'eau et des couvertures pour les personnes déplacées. Les raids menés dimanche ont fait plus de 100 morts, selon des responsables locaux. Le centre du Nigeria est le théâtre de nombreux conflits entre pasteurs nomades et cultivateurs, au sujet du contrôle de l'eau et des terres. Avec les changements climatiques, les conflits se sont multipliés, et différentes communautés ont mobilisé des groupes armés pour assurer leur protection. Certains se sont tournés vers des activités criminelles. Ces "bandits" se livrent à des enlèvements de masse dans les écoles, pillent les villages et tuent ceux qui résistent ou ceux dont les familles ne peuvent pas payer les rançons. Alors que le gouvernement est critiqué pour son incapacité à enrayer ces violences quasi-quotidiennes, le président Muhammadu Buhari a dénoncé mardi des massacres "odieux", appelant à une réponse "sans pitié" contre les assaillants.
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