Instaurées par l'Union européenne (UE) après le soulèvement populaire qui avait mené en 2011 à la chute du régime Moubarak, les sanctions consistaient en un gel des avoirs de l'ex-président, sa femme Suzanne, leurs fils Alaa et Gamal ainsi que les épouses de ceux-ci Heidi Rasekh et Khadiga al-Gammal. En outre, il était interdit aux ressortissants des Etats membres de l'UE et aux entités juridiques constituées dans l'UE de mettre des fonds à la disposition de ces personnes, que ce soit directement ou indirectement. L'UE avait annoncé en mars 2021 la suppression de ces sanctions, imposées pour aider les autorités égyptiennes à récupérer les fonds publics détournés. L'arrêt rendu mercredi par la Cour européenne de Justice confirme que la famille de l'ex-dictateur peut accéder de nouveau aux fonds gelés, à condition que le Conseil de l'UE ne conteste pas cette décision. Hosni Moubarak, poussé à la démission après une révolte populaire en 2011, est décédé le 25 février 2020. Il avait gouverné l'Egypte d'une main de fer pendant trois décennies.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.