"Les autorités de Bamako annoncent 200 terroristes tués, sans pertes civiles. J'ai du mal à croire, j'ai du mal à comprendre, j'ai du mal à accepter ces explications", a-t-il déclaré sur France 5. "Il faut une enquête des Nations unies et nous la demandons", a-t-il ajouté. "C'est le rôle des Nations unies que de mener cette enquête (...) sauf qu'à l'heure actuelle ils n'ont pas le droit d'accéder à la zone du centre où ont été commises a priori ces exactions", a-t-il dit. La Russie a félicité de son côté le Mali pour une "victoire importante" contre le "terrorisme" et qualifié de "désinformation" les allégations sur le massacre de civils par les forces maliennes, tout comme celles sur l'implication de mercenaires russes dans l'opération. Le ministère russe des Affaires étrangères a aussi accusé l'Occident d'avoir "mis en scène" une campagne visant à "mettre l'accent sur +la participation de Moscou dans des crimes de guerre+". Bamako dément la présence au Mali de mercenaires du groupe russe Wagner, ne reconnaissant que celle d'"instructeurs" et de "formateurs" russes en vertu d'un accord de coopération bilatérale avec Moscou datant des années 60. Dans un rapport, l'ONG Human Rights Watch a fait état de l'exécution sommaire de 300 civils par des soldats maliens associés à des combattants étrangers entre le 27 et le 31 mars à Moura. L'émissaire de l'ONU pour le Mali, El-Ghassim Wane, a réclamé jeudi aux autorités maliennes un accès "impératif" à cette localité.
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