Vendredi dernier, le conseil des ministres a approuvé un projet de "mise aux enchères de 16 blocs pétroliers, dont au moins neuf dans l'écosystème sensible de la Cuvette centrale", rappelle l'ONG dans un communiqué titré "la RD Congo choisit le pétrole plutôt que les forêts tropicales et les droits de l'homme". "Le projet des grandes compagnies pétrolières de saccager les écosystèmes les plus sensibles du Congo est une erreur historique qui doit être corrigée immédiatement", déclare dans ce texte Irène Wabiwa Betoko, chef de projet international pour la forêt du bassin du Congo pour Greenpeace Afrique. "Les pays donateurs, qui ont promis 500 millions de dollars pour protéger la forêt tropicale du Congo lors de la COP26 à Glasgow, se rendent compte de l'ampleur du chaos qui prévaut dans la gestion de ces forêts", estime l'ONG de défense de l'environnement, qui ajoute: "Ils doivent maintenant aborder les plans louches et chaotiques pour remplacer les forêts tropicales et les tourbières par du pétrole". Selon le compte rendu du conseil des ministres du 8 avril, l'attribution de nouveaux "droits d'hydrocarbures" vise d'une part à "améliorer les recettes de l'Etat", d'autre part à "augmenter la production nationale qui doit quitter la zone modeste de 25.000 barils/jour". Greenpeace souligne de son côté que la "Cuvette centrale est un complexe riche en tourbières, en biodiversité" qui "contient environ 30 gigatonnes de carbone, soit l'équivalent de trois ans d'émissions mondiales de CO2". L'ONG assure que le plan du gouvernement "aurait des conséquences catastrophiques sur les communautés, la biodiversité et le climat mondial".
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