"Au sein de notre région des Grands Lacs, quelques poches d'insécurité persistent", a constaté le dirigeant rwandais dans un discours devant le Parlement congolais réuni en congrès. "Et la lutte contre les groupes armés, en particulier dans l'Est de la République démocratique du Congo, nécessite une collaboration régionale constante", a-t-il ajouté. L'Est de la RDC, frontalier du Rwanda, est en proie depuis plus de 25 ans aux violences de groupes armés. Il connaît actuellement un regain de tensions entretenu par le mouvement rebelle M23. L'armée congolaise a récemment accusé le Rwanda de soutenir ce "Mouvement du 23 mars", ce que Kigali dément. Le discours de Paul Kagame a été centré sur la sécurité, l'intégration sous-régionale ou encore l'unité africaine. Il a affirmé que 5.000 troupes rwandaises étaient stationnées sur le continent, en Centrafrique et au Soudan du sud notamment, où elles interviennent dans le cadre de missions de maintien de la paix des Nations unies. "Il y a aujourd'hui beaucoup de conflits qui durent des décennies sur le continent. Ce qui explique cela, c'est notre inaction, il est temps de rebattre les cartes", a estimé M. Kagame. Selon le président rwandais, le continent a beaucoup de ressources et de connaissances, il n'y a donc "pas de raisons qui justifient notre état actuel", a-t-il déploré. Des accords de coopération doivent être signés mardi entre Paul Kagame et Denis Sassou Nguesso. Tous deux se rendront ensuite à Oyo (nord, fief du président congolais) pour une visite de fermes.
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