"La poursuite des opérations de recherches dans la mine souterraine de zinc de Perkoa a permis de retrouver le dernier corps", indique un communiqué du gouvernement qui ajoute que les activités de la mine sont toujours suspendues. Sept corps avaient déjà été retrouvés dans les galeries souterraines de la mine, les quatre premiers le 24 mai, puis deux le 28 mai et un autre le 08 juin. Les huit mineurs - six Burkinabè, un Zambien et un Tanzanien - ont été pris au piège le 16 avril au fond de cette mine à l'ouest de Ouagadougou et exploitée par la compagnie canadienne Trevali Mining, après des pluies diluviennes qui ont inondé les galeries souterraines où ils travaillaient à 700 mètres sous terre. Depuis leur disparition, aucun contact n'avait pu être établi avec eux, mais les sauveteurs ont longtemps espéré qu'ils s'étaient abrités dans une "chambre de refuge" située à 580 mètres de profondeur, où des kits de survie comprenant de l'eau, de la nourriture et des médicaments sont habituellement stockés. Les sauveteurs ont découvert cette chambre vide le 17 mai, rendant alors les espoirs de retrouver les mineurs vivants presque nuls. Le 1er mai, le gouvernement avait annoncé l'ouverture d'une enquête pour "situer toutes les responsabilités", et pris "des mesures conservatoires" pour empêcher les responsables de la mine de quitter le territoire burkinabè.
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