La première "Conférence Chine-Corne de l'Afrique sur la sécurité, la gouvernance et le développement" qui s'est tenue lundi et mardi dans la capitale éthiopienne Addis Abeba est "un essai" pour voir "comment la Chine peut jouer un rôle plus important (...) pas seulement en matière de commerce et d'investissements, mais aussi de paix et de développement", a expliqué Xue Bing à la presse. "C'est la première fois que la Chine joue un rôle dans le domaine de la sécurité" et "je pense (qu'elle) est en mesure de (le) jouer", a-t-il ajouté. Durant ces deux jours de travaux avec des représentants de sept des huit pays de la région - en l'absence de l'Erythrée - "nous n'avons pas discuté d'un conflit ou d'un différend en particulier", a-t-il cependant indiqué. Le conflit qui oppose depuis novembre 2020 le gouvernement éthiopien aux rebelles du Tigré, dans le nord du pays, n'a ainsi pas "été abordé", a-t-il précisé. "Une de mes responsabilités est d'assurer la médiation de toutes sortes de conflits (...) mais il y a une condition: les parties concernées doivent être d'accord. Nous respectons avant tout les vues des parties concernées", a-t-il souligné, ajoutant que "le sujet de la médiation" n'avait pas été abordé durant la conférence et que "personne n'avait soulevé la question". Interrogé sur l'absence remarquée de l'Erythrée - pays fermé et considéré par de nombreux observateurs comme un acteur de déstabilisation de la Corne de l'Afrique - l'envoyé spécial chinois a assuré que ses dirigeants "étaient très favorables à cette conférence", mais n'avaient pu venir pour "une raison technique" qu'il a dit ne pas connaître précisément.
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