Des États membres continuent de le "violer en toute impunité" en acheminant des armes en Libye, affirme un résumé de ce document obtenu vendredi par l'AFP, qui confirme aussi que "la majeure partie du territoire libyen est toujours contrôlée par des groupes armés". "La présence continue de combattants tchadiens, soudanais et syriens et de sociétés militaires privées dans le pays constitue toujours une menace sérieuse pour la sécurité de la Libye et de la région", estiment aussi les experts. Selon le quotidien britannique The Guardian qui a eu accès à l'ensemble du rapport, les experts ciblent à nouveau dans leur document les mercenaires du groupe privé russe Wagner, réputé proche du pouvoir russe, en les accusant d'avoir posé des mines dans des zones civiles en Libye sans avoir répertorié leurs emplacements. Dans leur résumé du rapport, les experts dénoncent par ailleurs des violations sérieuses du droit humanitaire international "à une large échelle et en toute impunité". "En particulier, sept groupes armés libyens ont eu un recours systématique à des détentions arbitraires et illégales contre des opposants présumés", précisent-ils. Les spécialistes de l'ONU disent par ailleurs avoir recensé des cas de piratage maritime contre des navires marchands. Après plus d'une décennie de chaos consécutif à la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi, la Libye, minée par les divisions entre institutions concurrentes dans l'Est et l'Ouest, compte depuis début mars deux gouvernements rivaux, comme entre 2014 et 2021, alors en pleine guerre civile. Aucune solution à cette crise politique n'est en vue jusqu'à présent.
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