"Aujourd'hui nous avons signé un accord crucial avec la République du Congo pour augmenter la fourniture de gaz à notre pays.Un autre résultat, après l'accord conclu en Algérie et celui d'hier en Angola", a écrit sur Facebook Luigi Di Maio, ministre italien des Affaires étrangères.
"L'engagement de l'Italie continue pour réagir avec rapidité à la crise énergétique et diversifier les sources d'approvisionnement énergétique.Protéger les entreprises et les familles italiennes est pour nous un objectif primordial", a-t-il expliqué.
"La lettre d'entente entre la République du Congo et la société pétrolière italienne ENI pour la production et l'exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo", a été signée par Bruno Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, et Claudio Descalzi, directeur général du groupe ENI, selon un document remis à la presse à Brazzaville.
Aucune précision n'a été donnée sur les quantités de gaz à produire et à exporter vers l'Italie.
"L'agression russe aux dépens de l'Ukraine (...) a rendu plus urgente que jamais la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement italiennes", a déclaré à Brazzaville Luigi Di Maio.
De leur côté, Jean-Claude Gakosso et Roberto Cingolani, respectivement ministre congolais des Affaires étrangères et ministre italien de la Transition écologique, ont signé une déclaration d'entente relative à la coopération dans le domaine de l'énergie entre leurs deux pays.
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe: l'Algérie et l'Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, et le Mozambique en mai.
L'Italie est obligée d'un point de vue éthique de cesser "bientôt" d'acheter du gaz russe, dont les revenus servent à financer la guerre en Ukraine, a estimé Roberto Cingolani dans un entretien publié jeudi par le quotidien italien Stampa.
Après la signature des accords, la délégation italienne, qui venait de Luanda où elle a paraphé des accords similaires, a échangé avec le chef de l'État congolais Denis Sassou Nguesso.
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