Un manifestant a été "tué par balle" par les forces de sécurité et le second est mort "étouffé par les grenades lacrymogènes" à Khartoum, indique un syndicat de médecins prodémocratie Ces décès portent à 98 le nombre de morts dans la répression des manifestations contre le pouvoir militaire en place depuis le coup d'Etat mené le 25 octobre par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, selon cette source. Depuis cette date, des centaines d'autres manifestants ont été blessés et autant arrêtés. Le putsch a brutalement mis fin à un fragile partage du pouvoir conclu entre civils et militaires après la destitution par l'armée en 2019 du dictateur Omar el-Béchir au pouvoir durant trois décennies. Les Nations unies et l'Union africaine --qui a suspendu le Soudan-- plaident pour un dialogue entre toutes les forces politiques, sous peine de voir le pays sombrer définitivement "sur les plans économique et sécuritaire". Déjà, selon l'ONU, un Soudanais sur deux souffrira de la faim d'ici la fin de l'année selon l'ONU. Mais, échaudés par le putsch, les civils refusent de dialoguer avec les militaires qui, eux, réclament des "compromis" aux prodémocratie.
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