M. Abubakar, 75 ans, un Musulman du nord du pays, tentera pour la sixième fois de se faire élire président du pays le plus peuplé d'Afrique. "Aujourd'hui nous écrivons l'histoire, une histoire qui, nous le croyons, va apporter des changements fondamentaux", a dit M. Abubakar à ses partisans à Abuja où le vote a été organisé. Le Congrès des progressistes (APC), au pouvoir, tiendra lui sa primaire la semaine prochaine pour choisir un candidat qui succédera au président Muhammadu Buhari, ce dernier ayant déjà annoncé ne pas se représenter après deux mandats. La sécurité sera un enjeu majeur de l'élection de février 2023 car le pays est en proie à une insécurité généralisée. L'armée nigériane est déployée sur de multiples fronts, notamment dans le nord-est, théâtre d'une insurrection jihadiste depuis plus de 10 ans et dans le nord-ouest où des bandes criminelles pillent, kidnappent et tuent les habitants. Pour tenter de concilier ce pays extrêmement divisé entre un Nord musulman et un Sud chrétien, et où vivent près de 250 ethnies, une règle tacite prévoit une rotation de la présidence tous les deux mandats entre les candidats du Nord et du Sud. Mais M. Abubakar, ancien chef des douanes et vice-président (1999-2007), est originaire du Nord, tout comme le président Buhari.
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