Le gouvernement marocain a décidé une augmentation de 600 dhs (50 euros) nette des salaires des fonctionnaires de la fonction publique à compter du 1er mai, après de longues négociations avec les principaux syndicats du royaume, a-t-on appris mercredi d'une source officielle.
Cette décision intervient après les manifestations importantes de dimanche, pour la troisième fois, dans plusieurs villes du Maroc pour un changement politique et social profond.
Les premières avaient eu lieu le 20 février, d'où le nom du mouvement de contestation, dans le contexte des révolutions et troubles secouant différents pays arabes.
Au début de la réunion, mardi soir, entre les syndicats et le gouvernement, le Premier ministre marocain Abbas El Fassi a "salué le climat de sincérité et la ferme volonté affichée par les syndicats les plus représentatifs (...) pour défendre les intérêts de la classe ouvrière".
Dans une déclaration à l'AFP, l'un des dirigeants de la Fédération démocratique du Travail (FDT), abdelmalek Aferyate a pour sa part déclaré que "cette augmentation sert les intérêts des salariés, même s'il faut institutionnaliser le dialogue social.Celui-ci ne peut être que conjoncturel".
Le gouvernement et les syndicats se sont également mis d'accord sur le "relèvement de la pension minimale de retraite de 600 dhs (50 euros) à 1000 dhs (90 euros) et du quota de promotion interne à 33% en deux étapes (de 28% à 30% à partir de janvier 2011 et de 30% à 33% à partir de janvier 2012).
Mardi, le roi Mohammed VI a annoncé que le salaire minimum agricole (SMAG) serait "valorisé" au Maroc et a demandé que l'ouvrier agricole bénéficie de couverture et d'assistance médicales.
Le SMAG, qui correspond au salaire mensuel d'un ouvrier agricole au Maroc, est fixé actuellement à 150 euros par mois.
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