"Une fois la loi entrée en vigueur, la République Centrafricaine deviendra le 24e Etat africain à abolir la peine de mort, renforçant la tendance mondiale vers l'abolition universelle", a déclaré la Haute Commissaire des droits de l'homme, Michelle Bachelet, dans un communiqué. Deuxième pays le plus pauvre du monde selon l'ONU, la Centrafrique observait déjà un moratoire de fait sur le sujet, n'ayant plus connu d'exécution capitale depuis 1981. Avec cette nouvelle loi, la Centrafrique rejoint la liste des pays africains qui ont aboli la peine de mort ces dernières années sur le continent, après le Tchad en 2020, et la Sierra Leone en 2021. "La peine de mort est incompatible avec les principes fondamentaux des droits de l'homme et de la dignité humaine", a ajouté Michelle Bachelet, en précisant que le conseil des droits de l'homme "continuera de soutenir" la Centrafrique pour aller vers une "abolition totale". Le pays est également ravagé depuis 2013 par une guerre civile qui a néanmoins considérablement baissé d'intensité depuis 2018.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.