"Le gouvernement angolais a déjà démontré qu'il n'a pas la volonté d'organiser un acte transparent", a accusé le président de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita), Adalberto Costa Junior, principal adversaire du président angolais Joao Lourenço. M. Lourenço a succédé en 2017 à Jose Eduardo dos Santos, maître absolu du pays pendant 38 ans, accusé d'avoir largement détourné les ressources nationales en favorisant sa famille et ses proches. "Les espoirs que Joao Lourenço avait suscité n'ont pas duré longtemps, et aujourd'hui le régime s'est durcit", a affirmé M. Costa Junior lors d'une visioconférence avec des médias basés au Portugal, alors que lui-même se trouvait à Rotterdam, aux Pays-Bas, pour le congrès du Parti populaire européen. L'Angola, qui compte 33 millions d'habitants, est riche en ressources naturelles mais une grande partie de sa population vit sous le seuil de pauvreté. "Entre José Eduardo dos Santos et Joao Lourenço, rien n'a changé en matière de corruption", a souligné le chef de l'opposition, alors que l'ancienne colonie portugaise est dirigée par le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) depuis son indépendance, en 1975. D'après M. Costa Junior, "le président Joao Lourenço n'a plus que quelques jours pour convoquer les élections" dans les délais prévus.
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