La majeure partie des morts, les plus jeunes âgés de 13 ans, ont été retrouvés dimanche matin dans ce bar de nuit, sans aucune blessure apparente. D'autres sont décédés quelques heures plus tard à l'hôpital. Les causes de ces décès restent un mystère, certains responsables locaux évoquant un empoisonnement ou une intoxication à la suite d'une beuverie non contrôlée. "Les enquêteurs reprennent leur travail sur les lieux du drame dès lundi matin", a affirmé à l'AFP le porte-parole de la police régionale Thembinkosi Kinana. Aucune interpellation n'a été effectuée, a-t-il ajouté. La plupart des victimes - treize garçons et huit filles - sont des étudiants célébrant la fin de l'année scolaire, selon des responsables locaux qui soulignent qu'en l'absence de blessures apparentes et de témoignages, il fallait attendre les résultats des autopsies pour espérer découvrir la cause des décès. "Des échantillons ont été envoyés par avion dès ce matin au Cap", à 800 km à l'ouest d'East London, où des examens doivent être pratiqués, a indiqué à l'AFP Unathi Binqose, un responsable des services de sécurité de la province du Cap oriental. De nombreux débits de boissons informels - surnommés "shebeens" ou "taverns" - sont autorisés ou tolérés dans les townships des grandes villes sud-africaines, ces quartiers défavorisés autrefois réservés aux non-blancs avant la fin de l'apartheid. Mais la réglementation sur l'âge légal - 18 ans - pour la consommation d'alcool n'est pas toujours respectée. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est inquiété "des circonstances dans lesquelles d'aussi jeunes gens ont pu se réunir dans un lieu dont l'accès aurait dû, à l'évidence, être interdit au moins de 18 ans".
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