Lors d’un communiqué publié hier, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra s’est réjoui de l’instauration du bitcoin comme monnaie officielle.
Selon lui, cela représente "un pas décisif vers l’ouverture des nouvelles opportunités pour le pays". Il se félicite également de la "vision progressiste" de la Centrafrique, qui se "tourne vers l’avenir".
A l’inverse, le mouvement Citoyens Debout et Solidaires Centrafrique dénonce une loi "contraire à la souveraineté nationale, à la liberté et à l’intérêt des centrafricains". Ainsi ses membres redoutent que l’état ne perde totalement le contrôle sur la monnaie de ses citoyens.
Écoutons Jean-François Akandji Kombé, expert centrafricain auprès du Conseil de l’Europe et membre du mouvement.
Alors que Jean-François Akandji Kombé dénonce une loi qu’il juge inadaptée aux besoins du pays, l’économiste Ives Ekoué Amaïzo pense que cette nouvelle adhésion permettra à la Centrafrique de sortir progressivement de la dépendance du franc CFA.
La majorité de la population n’ayant pas accès à internet, l’économiste précise que cette monnaie devrait être principalement utilisé par les élites centrafricaines.
Le bitcoin devient monnaie officielle au côté du Franc CFA en Centrafrique
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