Lundi, Khartoum a accusé l'armée éthiopienne d'avoir exécuté en territoire éthiopien sept soldats et un civil soudanais faits prisonniers en territoire soudanais, dans la zone frontalière d'Al-Fashaga contestée entre les deux pays. Armée et gouvernement éthiopiens ont démenti, accusant au contraire des soldats soudanais d'avoir déclenché, en pénétrant en territoire éthiopien, un accrochage avec une milice locale, meurtrier des deux côtés. "Nous devons garder nos nerfs et faire preuve de retenue, et cela pour nos intérêts communs et les principes de bon voisinage. Il ne devrait pas y avoir d'hostilités entre nous", déclare M. Abiy dans un communiqué publié en arabe, langue officielle au Soudan. "Les peuples soudanais et éthiopiens sont frères. Il ne fait aucun doute qu'il y a de multiples problèmes entre le Soudan et l'Ethiopie. Nous devrions nous serrer les coudes et coopérer pour affronter et résoudre ces problèmes", ajoute-t-il. L'Union africaine et l'organisation régionale est-africaine Igad ont exprimé mercredi leur inquiétude face à "l'escalade" militaire entre les deux pays et les a appelés au dialogue. Depuis lundi, le ton est monté entre Khartoum et Addis Abeba qui ne sont jamais parvenus à un accord sur le tracé de leur frontière et s'opposent en outre depuis plus de dix ans au sujet du Grand barrage de la Renaissance (Gerd) construit par l'Ethiopie sur le Nil-Bleu, en amont du Soudan et de l'Egypte.
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