Les membres de l'organisation régionale, en accord avec l'Union européenne, ont prévu de dépenser 294 milliards de dollars (278 milliards d'euros) dans les 10 prochaines années pour répondre aux défis du changement climatique. "Entre 2020 et 2030, nous estimons (la dépense nécessaire) à environ 294 milliards de dollars", a dit Sekou Sangare, le commissaire de la Cédéao en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et des ressources en eau, lors d'un point presse à Accra vendredi. "C'est important que nous nous réveilliions car notre environnement est en train d'être détruit. Si nous perdons nos forêts et nos terres alors nous allons tous migrer. Donc c'est la raison pour laquelle il nous faut protéger l'environnement", a-t-il ajouté. Selon lui, la stratégie vise également à sensibiliser les gens à l'adoption de nouveaux styles de vie pour aider à combattre le réchauffement climatique. Cette stratégie prévoit la coopération des institutions régionales, des quinze Etats membres de la Cédéao, de leurs partenaires et des acteurs de la société civile. Elle vise également à une politique régionale qui soit compatible avec l'accord de Paris sur le climat. La dégradation et l'érosion des côtes sont des défis majeurs, en particulier en Afrique de l'Ouest, selon le rapport annuel sur l'état du climat 2019. Environ 56% des côtes du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Togo sont touchées par l'érosion, un phénomène qui est amené à s'accentuer. La montée du niveau des océans n'est pas la cause dominante mais devrait se combiner à d'autres facteurs pour exacerber les conséquences négatives des changements environnementaux, selon le rapport. L'impact du changement climatique devrait également avoir un impact sur les récoltes et la sécurité alimentaire, selon l'ONU.
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