"Nous suivons la situation de très près et la seule chose que l'on puisse dire, c'est que la situation est préoccupante", a déclaré aux médias M. Lourenço à l'issue d'une visite au siège de la Communauté des pays de langue portugaise, à Lisbonne. José Eduardo dos Santos, ancien homme fort de l'Angola, âgé de 79 ans, a été placé la semaine dernière en soins intensifs dans une clinique de cette ville de l'est de l'Espagne, puis son état de santé se serait dégradé depuis mardi. "Seuls les médecins pourront en dire davantage. Nous ne sommes pas médecins mais nous suivons la situation avec beaucoup de préoccupation", a souligné le président Lourenço en précisant avoir demandé à son ministre des Affaires étrangères, Téte Antonio, de se rendre à Barcelone. "Nous sommes en contact avec la famille", a-t-il affirmé, disant s'être entretenu par téléphone la semaine dernière avec Ana Paula dos Santos, l'épouse de son prédécesseur. Selon une source du renseignement angolais, les deux filles aînées de dos Santos, Isabel, 49 ans, considérée comme la femme la plus riche d'Afrique, et sa soeur Tchize, femme d'affaires de 44 ans, s'opposent à leur belle-mère sur les éventuelles dispositions à prendre concernant la santé de M. dos Santos. Elles ont fait appel à des avocats espagnols pour représenter leurs intérêts. Selon plusieurs médias, M. dos Santos, qui avait déjà séjourné à Barcelone en avril 2019, est actuellement hospitalisé à la clinique Teknon. L'établissement s'est refusé à tout commentaire. Accusé d'avoir largement détourné les ressources angolaises en favorisant sa famille et ses proches, José Eduardo dos Santos, né dans un bidonville de la capitale Luanda, a dirigé son pays en maître absolu pendant 38 ans, jusqu'à ce que l'actuel président Joao Lourenço lui succède, en 2017.
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