"Nous avons requis deux ans de prison ferme et 100.000 francs CFA d'amende pour chacun", environ 150 euros, a déclaré Moussa Wade Djibrine. Les six militants de l'opposition sont notamment poursuivis pour "trouble à l'ordre public". Le procès s'est ouvert lundi à Moussoro, à environ 300 km de la capitale N'Djamena. Cette marche de protestation contre la France et sa présence militaire, autorisée par les autorités, avait été émaillée d'incidents. Sept stations d'essence du groupe pétrolier français Total avaient été vandalisées et 12 policiers blessés, selon la police. Max Loalngar, coordinateur de Wakit Tamma, la principale coalition de l'opposition, Gounoung Vaima Gan-Fare, secrétaire général de l'Union des Syndicats du Tchad (UST), Youssouf Korom Ahmat, secrétaire général du Syndicat des commerçants fournisseurs tchadiens, Massar Hissene Massar, président du Rassemblement des Cadres de la société civile, Koudé Mbainassem, président de l'Association pour la Liberté d'expression et Allamine Adoudou Khatir, ancien ambassadeur, arrêtés quelques jours après la manifestation, sont jugés notamment pour "troubles à l'ordre public" et "destruction de biens". Le jugement sera annoncé dans l'après-midi. Wakit Tamma considère qu'ils ont été arrêtés à tort pour des "actes de vandalisme" commis par d'autres en marge ou après la manifestation. Des syndicats, partis politiques d'opposition, groupes armés et ONG internationales ont réclamé la libération "immédiate et sans condition" des opposants, quand le gouvernement appelle la justice à faire son travail dans une "procédure judiciaire classique". dwi-yas-dyg/fio [object Object]
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