C'est la deuxième fois qu'Ousmane Sonko préconise cette forme de mobilisation. Il avait lui même pris part à un premier concert de casseroles dans la capitale le 22 juin. Mercredi, l'appel semble avoir été moins suivi par les Dakarois, ont constaté des journalistes de l'AFP. La veille, M.Sonko a renoncé à ses manifestations contre le pouvoir, interdites par les autorités, dans un souci d'apaisement après les heurts qui avaient fait trois morts le 17 juin. Mais il avait appelé à un concert de casseroles contre le président Macky Sall qu'il accuse de vouloir accomplir un 3e mandat. Celui-ci entretient le flou sur le sujet. Jusqu'à mercredi, la tension montait depuis que le Conseil constitutionnel avait invalidé la liste des titulaires sur la liste nationale de la coalition d'opposition Yewwi Askan Wi pour les élections législatives du 31 juillet. Cette invalidation a éliminé de la course des figures de l'opposition, comme Ousmane Sonko, qui ont dénoncé un stratagème de la présidence pour écarter ses adversaires. M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024, avait menacé d'empêcher la tenue des élections législatives si sa liste de titulaires ne pouvait pas participer. Mercredi, il a changé son discours et demandé à ses partisans de se préparer pour les élections, disant que sa coalition y participerait avec sa liste de suppléants.
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