Sherpa, ainsi que neuf autres associations et syndicats français, camerounais, belge et suisse, ont saisi la justice en 2019 pour demander la mise en oeuvre d'un "plan d'action" conclu en 2013. Il visait notamment à "garantir" à tous les travailleurs "la sécurité au travail" et améliorer les "conditions de transport et de logement" afin qu'il soit "décent" et réduire le recours à la sous-traitance. "Nous demandons au juge français de forcer le groupe Bolloré à exécuter ses engagements pris en 2013 envers les communautés riveraines et les travailleurs des plantations de la Socapalm, entreprise d'exploitation d'huile de palme au Cameroun directement liée au groupe", avaient-ils écrit en 2019. La cour d'appel a ainsi donné raison au tribunal de Nanterre, près de Paris, qui avait pris une décision similaire l'année dernière. Le groupe Bolloré avait soulevé des exceptions de nullité, qui ont pour la plupart été rejetées par la cour d'appel de Versailles, selon l'arrêt consulté par l'AFP. La décision de jeudi "constitue un pas de plus vers l'exécution du plan d'actions par Bolloré, et donc vers l'amélioration tant attendue des conditions de vie des communautés affectées", a réagi Sherpa dans un communiqué. leo/pa/hj/as [object Object]
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