A la fin de cette guerre (1954-1962), rappelle le président dans un communiqué d'hommage, François Meyer avait décidé "d'exfiltrer par ses propres moyens ses hommes et leurs familles vers la métropole, en contradiction flagrante avec les directives officielles". Alors que des milliers de harkis étaient pourchassés et tués en Algérie, il avait fait embarquer 350 personnes vers la France. "Après avoir sauvé ses hommes et leurs familles", écrit le président, "il consacre son énergie à chercher des villages français pour les accueillir, qu'il trouve finalement en Lozère. Les harkis qui s'y installent deviennent agriculteurs. Pendant des années, il y passe toutes ses permissions et déploie des efforts inlassables pour aider à leur intégration. Il s'emploie aussi à entretenir la mémoire de ses anciens compagnons d'armes, dans la presse et dans des colloques, publiant un livre à leur sujet en 2005". En septembre 2021, Emmanuel Macron avait remis à François Meyer la grand-croix de la Légion d'honneur, à l'occasion d'une réception à l'Élysée consacrée aux harkis. Ce jour-là, le chef de l'Etat avait demandé "pardon" aux harkis au nom de la France pour leur tragédie, et promis une "réparation". Les harkis et leurs descendants formeraient aujourd'hui une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes.
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