L'appareil de la Cameroon Oil Transportation Company S.A. (COTCO) transportait "onze personnes. Toutes ont péri dans le drame", a déclaré la présentatrice du journal de la mi-journée de la CRTV. "Les pompiers ont travaillé dur et ont même ouvert la voie pour le site. Il n'y a pas de survivants", a confirmé à l'AFP un responsable du ministère des Transports, qui a requis l'anonymat. L'avion, dont le type et la marque n'ont pas été rendus publics, avait décollé en début d'après-midi de l'aéroport de la capitale Yaoundé pour rallier "la station de pompage N°2 à Dompta", dans le nord-est du pays, a précisé jeudi dans un communiqué la COTCO. Il s'est écrasé au sol dans une "zone forestière de l'arrondissement de Bibey du département de la Haute Sanaga", dans le centre du pays, à environ 150 km au nord-est de Yaoundé, selon la COTCO. "Les probabilités de trouver des survivants sont très minces", a également assuré à l'AFP un responsable de la compagnie sous couvert de l'anonymat. La COTCO est une co-entreprise de droit camerounais créée en 1998 notamment par les groupes américains ExxonMobil et Chevron, ainsi que le Tchad et le Cameroun, pour construire et exploiter un pipeline transportant le pétrole brut tchadien vers le port camerounais de Kribi à destination des marchés internationaux. La COTCO a pour mission d'exporter, vers les marchés internationaux, le pétrole brut produit à partir des champs pétrolifères tchadiens. Des secouristes étaient encore à pied d'oeuvre jeudi après-midi, 24 heures après le crash, pour retrouver et identifier les corps de toutes les victimes, ont indiqué toutes ces sources. La dernière catastrophe aérienne au Cameroun remonte à la nuit du 4 au 5 mai 2007. Un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways reliant Douala à Abidjan s'était écrasé en mer peu de temps après son décollage de l'aéroport de la capitale économique camerounaise sous un violent orage. Ses 114 occupants avaient été tués, dont 34 Camerounais. Trois ans plus tard, une enquête de l'aviation civile camerounaise avait conclu à une erreur de pilotage, le commandant de bord n'ayant pas détecté une dangereuse inclinaison de l'appareil puis n'ayant pas redressé sa trajectoire à temps. Depuis, le Cameroun n'a été le théâtre que d'accidents aériens mineurs impliquant des petits avions de tourisme ou des hélicoptères. bur-jbk-rek-amt/gir/blb
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.