Remis à Dakar dans la soirée, le prix récompense depuis 2019 un roman écrit en langue française par un écrivain africain et publié par un éditeur du continent, en l'occurrence les éditions Elyzad. Yamen Manaï, 42 ans, ingénieur de formation, vit en France depuis ses 18 ans. Le roman, court, dépeint la violence familiale subie par une bonne partie de la jeunesse tunisienne, à travers l'histoire d'un garçon de 15 ans incarcéré pour avoir tué son père. "Entre fureur, rage et passion, le narrateur dénonce la barbarie et les maux qui gangrènent sa société, depuis la cellule familiale ainsi que l'école, jusqu'aux institutions politiques", a souligné le jury dans un communiqué. "Pour cette quatrième édition, 57 romans ont été proposés par 39 maisons d'édition basées dans 15 pays d'Afrique francophone", a-t-il ajouté. Les cinq autres finalistes venaient du Bénin, du Cameroun, du Mali, de Mauritanie et de Tunisie. Lors de sa première édition, le prix avait distingué la Camerounaise Djaïli Amadou Amal, qui avait plus tard remporté le prix Goncourt des lycéens 2020 pour "Les Impatientes". Il est doté de 10.000 euros par la Fondation Orange, soutenue par l'opérateur télécoms du même nom. hh/fjb [object Object]
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