Au total, 19 personnes sont décédées après que des assaillants inconnus ont ouvert le feu dans la nuit de samedi à dimanche, apparemment au hasard sur la clientèle de deux bars, l'un à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg (15 morts), l'autre à Pietermaritzburg, en pays zoulou, dans l'est (4 morts). Dans un communiqué annonçant sans plus de détail les deux arrestations, le ministère de l'Intérieur indique qu'il s'agit d'une "première étape en vue de faire rendre des comptes à tous ceux qui ont organisé le week-end le plus meurtrier du pays". Une porte-parole du ministère, Lirandzu Themba, a indiqué à l'AFP que, pour la police, les deux personnes arrêtées sont "liées" à la tuerie de Pietermaritzburg, perpétrée, selon les témoignages, par deux hommes. La fusillade de Soweto aurait elle été commise par "plusieurs tireurs" armés de fusils d'assaut AK-47, selon les premiers éléments de l'enquête. Les fusillades sont fréquentes en Afrique du Sud, un des pays les plus violents au monde, nourries par la violence des gangs et l'alcool, mais le caractère aveugle des deux tueries du week-end déroute les enquêteurs. Ces morts violentes sont "inacceptables et inquiétantes" et "nous ne pouvons permettre que de violents criminels nous terrorisent de la sorte", a affirmé dimanche le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans un communiqué.
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