Le ministre tanzanien des Finances et de la planification, Mwigulu Nchemba, a officialisé ce projet de taxe mardi lors de la présentation du budget annuel. Le Parlement doit encore l'approuver avant son entrée en vigueur prévue début juillet. "L'Autorité fiscale de Tanzanie établira un processus d'enregistrement simplifié pour les opérateurs de l'économie numérique qui ne sont pas présents en Tanzanie", a déclaré Mwigulu Nchemba. "Cette mesure est destinée à suivre le rythme de la croissance rapide de l'économie numérique", a-t-il ajouté. Cette annonce fait suite à des discussions tenues en avril entre l'Autorité fiscale de Tanzanie et le géant américain Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp. De nombreux pays ont instauré de telles taxes, estimant que les géants du numérique faisant des profits dans leurs pays devaient également y payer des impôts. Début octobre, 136 pays sont parvenus à s'entendre sur un accord fiscal cadre, sous l'égide de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Cet accord prévoit la taxation, dans chaque pays d'exercice, d'une partie minimum des revenus dégagés par les géants américains du numérique, ainsi qu'un taux minimal d'imposition mondial pour éviter l'optimisation fiscale.
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