L'ex-président angolais est décédé de "mort naturelle", selon les premiers résultats de l'autopsie

Infos. L'ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos, décédé vendredi à Barcelone, est mort de causes "naturelles", selon les premiers résultats de l'autopsie réalisée à la demande d'une de ses filles, a-t-on indiqué mardi à l'AFP de source proche du dossier.

L'ex-président angolais est décédé de "mort naturelle", selon les premiers résultats de l'autopsie

Les résultats préliminaires de l'autopsie font état d'une "mort naturelle", avec des problèmes d'"insuffisance cardiaque" et de "surinfection pulmonaire", a ajouté cette source, en précisant que des analyses complémentaires devaient encore être menées. Contactée par l'AFP, une porte-parole du tribunal de Barcelone a confirmé qu'un rapport provisoire avait été rendu par les médecins légistes mais n'en a pas révélé le contenu. Cette autopsie, réalisée durant le week-end, avait été demandée par Tchizé dos Santos, l'une des filles de l'ex-président angolais, qui jugeait le décès de son père "suspicieux". Jose Eduardo dos Santos, qui a dirigé l'Angola d'une main de fer de 1979 à 2017, est mort à l'âge de 79 ans dans une clinique de Barcelone, où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin. Sa fille a porté plainte en Espagne quelques jours avant son décès pour "tentative d'homicide". Elle accuse le médecin personnel de son père et sa dernière épouse, Ana Paula, d'être responsables de la détérioration de l'état de santé de l'ancien chef d'État. "Jusqu'au mois d'avril dernier, Ana Paula n'avait pas rendu visite" à Jose Eduardo dos Santos, qui s'était installé à Barcelone en 2019, officiellement pour raisons de santé, a assuré Tchizé dos Santos dans un communiqué publié samedi par ses avocats. Or, "c'est depuis qu'elle est arrivée à Barcelone et s'est installée dans (sa) maison" que la santé de l'ex-chef d'État "s'est gravement détériorée", a-t-elle affirmé. Tchizé dos Santos s'oppose par ailleurs au retour du corps de son père en Angola. Il souhaitait "être enterré dans l'intimité en Espagne" et non dans son pays "avec des funérailles nationales qui pourraient favoriser le gouvernement actuel" du président Joao Lourenço, a-t-elle insisté. Dauphin de dos Santos, Joao Lourenço avait surpris en lançant dès son arrivée au pouvoir une vaste campagne contre la corruption ciblant la famille de son prédécesseur. Le chef de l'État angolais a décrété sept jours de deuil national, jusqu'à vendredi inclus, mais n'a pas annoncé à ce stade un quelconque calendrier pour d'éventuelles obsèques officielles en Angola.

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