L'opposition a appelé à manifester vendredi après-midi contre l'invalidation d'une liste nationale de candidats aux législatives du 31 juillet et plus largement contre le pouvoir. Cette invalidation confirmée par le Conseil constitutionnel écarte de la compétition Ousmane Sonko et certaines figures de l'opposition. Le préfet de Dakar a interdit la manifestation prévue vendredi après-midi place de la Nation en invoquant les "menaces de troubles à l'ordre public". M. Sonko et les chefs de sa coalition ont annoncé leur intention de braver l'arrêté préfectoral et ont appelé à manifester massivement. De nombreuses voix se sont élevées pour appeler au dialogue face au risque de violences semblables aux émeutes qui, en mars 2021, avaient fait au moins une douzaine de morts dans le pays. Le pouvoir et l'opposition n'ont donné aucun signe de vouloir transiger et les analystes politiques conviennent généralement que la décision du Conseil constitutionnel crée une impasse politique. Les partisans de M. Sonko ont publié sur les réseaux sociaux des photos de véhicules de police antiémeute disposés dans les rues aux abords de chez M. Sonko dans la capitale vendredi matin. Les membres des forces de sécurité "sont une centaine répartis autour du domicile du président Sonko", a indiqué à l'AFP Ousseynou Ly, porte-parole de son parti, le Pastef. Il a ajouté que M. Sonko comptait néanmoins se rendre à la manifestation. "La manifestation est maintenue, elle aura bel et bien lieu", a-t-il assuré.
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