Le cas a été diagnostiqué chez un enfant dans la province de Tete (nord-est). "C'est le deuxième cas importé de poliovirus sauvage en Afrique australe cette année, après le Malawi à la mi-février", rappelle l'OMS. "La détection d'un autre cas en Afrique est très préoccupante, même si ce n'est pas surprenant compte tenu du cas récent au Malawi", a commenté Matshidiso Moeti, responsable OMS pour l'Afrique. Les analyses en laboratoire montrent que le cas nouvellement confirmé est lié à une souche qui circulait au Pakistan, comme déjà le cas au Malawi. L'Afrique avait été déclarée exempte en août 2020 lorsque toutes les formes de poliovirus sauvage avaient été éliminées du continent. Il ne faut aucun cas pendant quatre ans pour l'obtenir. L'organisation internationale a accru les vaccinations au Malawi et la surveillance a été renforcée dans les pays voisins. Depuis la détection au Malawi, les pays d'Afrique australe ont lancé une campagne de vaccination, le Mozambique immunisant 4,2 millions d'enfants contre la maladie, selon l'OMS. Le Malawi et ses quatre voisins immédiats --Mozambique, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe, veulent vacciner 23 millions d'enfants âgés de cinq ans et moins dans les semaines à venir. Les poliovirus provoquent une paralysie irréversible, voire la mort. Ils se transmettent par les selles d'une personne infectée puis contamination de l'eau ou de la nourriture, et il se multiplie dans l'intestin. Il n'existe pas de traitement mais la vaccination empêche l'infection donc la transmission, ce qui a permis de quasiment éradiquer les formes sauvages. Le vaccin a été créé dans les années 1950 mais restait hors d'atteinte des pays pauvres d'Asie et d'Afrique jusqu'à une mobilisation importante ces dernières décennies.
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