Seifeddine Makhlouf, chef d'Al-Karama, un parti islamo-nationaliste, a également été sanctionné d'une interdiction d'exercer son métier d'avocat pour cinq ans, a ajouté son défenseur, Me Anouar Ouled Ali. Il a été reconnu coupable d'avoir "porté atteinte à la dignité de l'armée" lors d'une dispute avec des juges dans un tribunal militaire à Tunis en 2021. "Nous étions surpris par cette condamnation surtout que nous avons demandé le report de l'audience pour permettre l'examen de nouveaux documents. C'est clair que ce procès est purement politique", a déploré Me Ouled Ali, ajoutant qu'il avait interjeté appel au nom de son client. L'ancien député avait été condamné en première instance en févier à un an de prison avec sursis. M. Makhlouf, qui reste en état de liberté, est poursuivi aussi par la justice militaire dans une autre affaire remontant à mars 2021 pour insulte envers des agents de la police à l'aéroport international de Tunis-Carthage. Il a été condamné à 5 mois de prison en première instance mais il a fait appel. Des ONG locales et internationales dénoncent régulièrement les poursuites judiciaires engagées contre des civils par des tribunaux militaires, relevant qu'elles s'étaient intensifiées depuis le coup de force du président Saied le 25 juillet.
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