"On a une forme de myopie en Europe et en France, où la guerre en Ukraine mobilise l'ensemble des énergies et c'est bien naturel, c'est un conflit qui préoccupe l'ensemble de l'Occident. Pour autant il ne faut pas oublier l'actualité de la sécurité en Afrique", a-t-il affirmé avant de rencontrer le président ivoirien Alassane Ouattara. Le nouveau ministre français des Armées s'était entretenu plus tôt avec son homologue ivoirien, Téné Birahima Ouattara, pour évoquer "la situation sécuritaire en Afrique notamment dans la bande sahélo-saharienne". "La lutte contre le terrorisme, ce que les forces françaises ont accompli avec certains au Mali et dans l'ensemble de la zone est évidemment clé et a apporté des réponses importantes", mais on rentre désormais dans un "nouvel agenda" que "nous allons co-construire avec les principaux amis et alliés" d'Afrique de l'Ouest, a-t-il souligné. La France et ses partenaires vont engager une "réflexion sur le renseignement, sur l'interopérabilité de nos forces armées, sur le rôle des forces françaises quand elles sont pré-positionnées dans un pays, comme la Côte d'Ivoire qui est un peu le modèle, au fond, de ce que nous souhaitons développer demain", a-t-il dit, en promettant des annonces à l'automne ou en fin d'année. Alors que les militaires français de l'opération antijihadiste Barkhane sont sur le point de se retirer du Mali, poussés dehors par une junte hostile, le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi son intention de repenser l'offre stratégique proposée aux pays africains, au profit d'un appui militaire plus discret des armées locales. Paris compte 950 militaires au sein des Forces françaises en Côte d'Ivoire (FFCI).
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