Les tueries ont été perpétrées à Diallassagou et dans deux villages proches, Diaweli et à Dessagou, dans le centre du pays, un des principaux foyers de la violence qui ensanglante le Sahel depuis des années. La situation sur place donnait lieu à des informations contradictoires, un élu s'exprimant sous le couvert de l'anonymat pour des raisons de sécurité rapportant que les violences se poursuivaient, un autre à Bamako, Nouhoum Togo, indiquant que l'armée régulière avait pu se rendre sur place, ce qui avait permis de dénombrer les morts. Nouhoum Togo a fait état sur les réseaux sociaux d'un nombre de victimes encore bien plus élevé. Le Mali et le Sahel central sont confrontés depuis des mois à une succession de massacres de civils imputés aux jihadistes. Le Mali est plongé dans une profonde crise sécuritaire, politique et humanitaire depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012. La propagation jihadiste a gagné le centre et les pays voisins, Burkina Faso et Niger. S'y ajoutent les violences intercommunautaires et crapuleuses.
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