Homme d'affaires en Corse puis en Afrique, à la tête de plusieurs sociétés, Pascal Beveraggi, fait l'objet d'un "mandat d'amener" et d'un "avis de recherche". Le parquet près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, après avoir enquêté sur l'accusation de "viol d'enfant", a délivré un mandat d'amener afin que "l'inculpé" soit arrêté et présenté à un magistrat, étant donné qu'il n'a pas répondu à deux précédentes convocations. La dénonciation de viol auprès de la justice congolaise a été faite en mars dernier par l'ONG congolaise "Comité des observateurs des droits de l'Homme" pour des faits qui se seraient déroulés entre 2016 et 2019 sur une jeune fille née en novembre 2002. "Veuillez rechercher activement le nommé Pascal Beveraggi, poursuivi des chefs des infractions de faux en écriture et usage de faux. En cas de découverte, l'appréhender et l'acheminer sous bonne escorte au parquet général de Kinshasa/Gombe", a écrit Bonheur Luntaka, chef de ce parquet. Le mandat d'amener et l'avis de recherche ont été authentifiés par l'AFP. Dans une lettre adressée au président congolais Félix Tshisekedi en janvier, M. Beveraggi a indiqué être victime d'"accusations aussi farfelues qu'infâmes" en RDC où il a fait "le constat amer d'un abandon total de l'État de droit". Depuis 2019, M. Beveraggi et l'ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi se disputent la propriété d'une entreprise minière MCK (Mining Company of Katanga) de Lubumbashi devant des tribunaux congolais et français. L'homme d'affaire français est devenu célèbre en RDC après avoir pris la direction du Football club Lupopo en 2019, l'une des formations sportives populaires de Lubumbashi (sud-est) et de la RDC.
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