"Cette compagnie lancera en 2023 la construction de la mine d'uranium de Dasa et la production commencera en 2025", a affirmé à l'AFP un responsable du ministère qui s'est réjoui de ce "nouveau grand projet pour le Niger". Dasa "est un vaste gisement d'uranium à haute teneur", situé à 105 km au sud de la ville minière d'Arlit, affirme Global Atomic sur son site. Quelque 121 milliards FCFA (184,4 millions d'euros) seront investis dans la construction de la mine de Dasa, a précisé le ministère des Mines. Le 10 août, Niamey et Global Atomic ont crée la Société des mines de Dasa (Somida) dotée d'un capital de deux milliards FCFA (3 millions d'euros) dont 80% sont détenus par la compagnie canadienne et 20% par l'Etat du Niger. Le Niger est l'un des pays les plus pauvres de la planète malgré sa position de quatrième producteur d'uranium au monde. Les ONG locales ont souvent dénoncé "le flou" entretenu par les autorités sur les permis d'exploitation d'uranium et de pétrole accordés à des sociétés étrangères. Orano, ex-Areva, exploite l'uranium nigérien depuis 50 ans à Arlit. La Compagnie minière d'Akouta (Cominak), une de ses deux filiales nigériennes, avait définitivement arrêté sa production le 31 mars en raison de l'épuisement des gisements. Orano promet néanmoins "le démarrage" du chantier de la mine géante d'Imouraren - 5.000 tonnes d'uranium par an - entamé en 2009, mais interrompu en 2015 en raison d'une baisse du prix de l'uranium. Une société chinoise, la China National Nuclear Corporation (CNNC) qui avait débuté l'extraction de l'uranium en 2011 à Azelik, à 200 km au sud-ouest d'Arlit, avait fermé quelques années après. bh/stb/cco [object Object]
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