Selon un bilan datant du 20 juillet, 15 personnes sont mortes, la majorité dans l'effondrement de leurs habitations et par noyade, tandis que 23.631 autres sont sinistrées, selon les données des services de la Protection civile communiquées à l'AFP, précisant qu'il y avait aussi au moins 24 blessés. Les régions les plus touchées sont celles de Zinder (centre-est), Maradi (centre-sud) et Diffa (sud-est). Les pluies, qui provoquent des inondations et des glissements de terrain, ont détruit ou endommagé plus de 3.000 habitations et provoqué l'effondrement de classes, de centres de soins médicaux, de greniers à céréales et de boutiques. "Il a été enregistré 262 millimètres de pluie au niveau de la localité de Hamdara" dans la zone de Zinder, a précisé à la radio publique, Laouan Magagi, ministre nigérien de l'Action humanitaire, chargé de la gestion des catastrophes. En dépit de sa courte durée de trois à quatre mois maximum - de juin à août ou septembre - la saison des pluies est devenue meurtrière ces dernières années, y compris dans les zones désertiques du nord. En 2021, les fortes pluies avaient causé la mort d'au moins 70 personnes et fait plus de 200.000 sinistrés, selon les autorités et l'ONU. Dans ce pays pauvre et au climat très sec, les mauvaises récoltes sont habituellement dues à la sécheresse. "En moyenne ce sont 40 milliards de FCFA (environ 60 millions d'euros) que le Niger perd" chaque année "à cause des inondations et des sécheresses", selon Laouan Magagi.
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