Welwitschea "Tchizé" dos Santos avait déposé cette plainte avant même que son père ne meurt, et réclamé l'ouverture d'une enquête pour, entre autres, homicide et tentative d'homicide. Elle estimait à l'époque que l'épouse de son père, Ana Paula, le médecin personnel de l'ex-président ainsi que le gouvernement angolais étaient responsables de la détérioration de l'état de santé de José Eduardo dos Santos, qui se trouvait en soins intensifs dans une clinique de Barcelone depuis fin juin. Dans sa décision datant du 19 septembre et rendue publique mardi, le tribunal rappelle qu'une autopsie a été menée à la demande de Tchizé dos Santos dont les premiers résultats avaient conclu à un décès de causes "naturelles". Ces résultats ont été par la suite confirmés par le rapport d'autopsie définitif incluant des analyses complémentaires. "Le fait que la mort soit due à des causes exclusivement naturelles écarte tout type de délit", estime ainsi le juge. José Eduardo dos Santos, qui a dirigé l'Angola d'une main de fer de 1979 à 2017, est mort à l'âge de 79 ans à la clinique Teknon de Barcelone, où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin. Immédiatement après sa mort, Tchizé dos Santos avait réclamé une autopsie, jugeant son décès "suspicieux". Dos Santos a dirigé l'Etat lusophone riche en pétrole pendant 38 ans, jusqu'à son départ en septembre 2017. Un règne autoritaire au cours duquel il est accusé d'avoir largement détourné les ressources angolaises en favorisant sa famille et ses proches. Une autre de ses filles, Isabel, est considérée comme la femme la plus riche d'Afrique. Après le rapatriement de sa dépouille, auquel "Tchizé" s'était opposé sans succès en justice, dos Santos a été enterré le 28 août au cours de funérailles nationales à Luanda.
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