Un accord du Comité officiel des créanciers de la Zambie, présidé par la France et la Chine et annoncé samedi dans un communiqué par la présidence indonésienne du G20, prévoit une renégociation de la dette zambienne. Celle-ci doit se faire dans les mêmes termes pour les pays créanciers et les prêteurs privés, en échange des engagements de Lusaka pour profondément réformer son économie. En 2020 pendant la pandémie, le pays d'Afrique australe était devenu le premier du continent à faire défaut de paiement sur sa dette extérieure estimée à 17,3 milliards de dollars. Le soutien du FMI d'un montant de 1,3 milliard sur trois ans, signé en décembre 2021, était suspendu à un accord sur la restructuration de la dette du pays. Samedi, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a indiqué que le conseil d'administration du Fonds allait considérer "l'approbation du programme de soutien pour la Zambie et le déblocage des financements tant attendus" maintenant qu'il y avait "les assurances" pour un renflouement de la dette. "Ce soutien au Cadre commun du G20 démontre que les partenaires internationaux s'unissent pour aider les pays à résoudre leurs problèmes de dette, ce qui envoie un signal fort aux autres pays qui cherchent à rétablir la viabilité de la dette, à parvenir à une croissance durable et à réduire la pauvreté", a-t-elle affirmé. Lusaka de son côté s'est félicité du soutien des créanciers officiels au cadre de l'accord permettant le déblocage des fonds du FMI. "Nous réitérons le fait que la Zambie s'est engagée à mettre en place les réformes tellement nécessaires, à être transparente sur sa dette et à assurer un traitement juste et équitable de ses créanciers", a indiqué le ministre zambien de finances, Situmbeko Musokotwane, dans un communiqué.
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