L'Ethiopie, "après avoir repositionné une force militaire massive en Erythrée, a désormais lancé une offensive conjointe avec les forces d'invasion de l'Erythrée", contre le nord du Tigré, frontalier de l'Erythrée, a annoncé le commandement des forces rebelles dans un communiqué. L'AFP n'était pas en mesure de vérifier cette affirmation. Les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante et les réseaux de télécommunications y fonctionnent de manière aléatoire. Le gouvernement éthiopien n'avait pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP. "L'ennemi, ayant repoussé toutes les offres de paix, déployé d'importantes forces régulières et irrégulières, s'étant allié avec une force étrangère (...) a entamé une guerre totale", accuse également le commandement des forces rebelles. Les rebelles affirment par ailleurs que l'armée fédérale éthiopienne a, comme la veille, mené jeudi des "tentatives de percée répétées" au sud du Tigré, dans la région voisine de l'Amhara, où les soldats éthiopiens sont épaulés par les forces régionales et des milices locales. Après cinq mois de trêve, les combats ont repris le 24 août autour de la pointe sud-est du Tigré, entre gouvernement fédéral éthiopien et autorités rebelles du Tigré, en conflit depuis novembre 2020 et qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché ces nouvelles hostilités. Les rebelles ont récemment annoncé avoir lancé une "contre-offensive" au sud du Tigré, après avoir "défendu leurs positions". Ils avaient progressé lundi d'une cinquantaine de kilomètres en région Amhara, selon des sources concordantes.
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